Récit de la collaboration avec le Parc Astérix par Arnaud Hinard
à l’occasion d’une nouvelle collaboration avec le Parc Astérix, Arnaud Hinard a encadré l’équipe de peintres et soliers dépêchée pour le chantier de l’hôtel Les Quais de Lutèce. Retour sur ces travaux réalisés de fin juillet 2019 à mars 2020.
Quel a été votre parcours professionnel avant de travailler à l’ENP ?
Je suis entré en 2016 à l’ENP en intérim. Auparavant, j’ai travaillé dans le gros œuvre en tant que plaquiste et maçon. J’apprécie beaucoup d’effectuer les finitions avec la pose de sols, les peintures et les enduits. La polyvalence me plaît.
Quelle était la mission pour l’hôtel des Quais de Lutèce ?
Nous devions réaliser les enduits décoratifs, les peintures et les sols des 149 chambres, de l’accueil, des salles de séminaires et des parties techniques. Le choix des textures, des enduits et des coloris avait été fait en amont.
Était-ce un chantier complexe ?
C’était la première fois avec l’ENP que j’avais un chantier aussi important en charge. Les enjeux de délais étaient forts ; la coordination avec les autres corps d’état a demandé beaucoup de travail et d’adaptation. Nous avons parfois inversé les ordres d’intervention, ce qui a pu amener des reprises nombreuses. Mais pour nous, la satisfaction du client prime.
Y a-t-il eu des contraintes techniques particulières ?
L’acheminement des bobines de sols et la peinture des plafonds en béton ont été un peu complexes. Techniquement, nous avons innové pour l’application des enduits muraux en procédant à la machine. Cela nous a offert un gain de temps et un rendu impeccable. Nous réalisions ainsi les enduits décoratifs de 4 à 5 chambres et 15 plafonds par jour.
Comment s’est déroulée la gestion de ce chantier ?
J’étais en relation directe avec le directeur des travaux et le pilote de chantier. L’équipe était motivée, dans le sens du service au client, et sachant se montrer solidaire. Nous étions entre 6 et 11 personnes. Tout le monde est resté concentré dans une ambiance détendue. C’est primordial pour tenir la durée éprouvante de neuf mois de chantier.
Photos JP Gilson